Yelli veut dire ma fille en tamazight.


J’interroge ici mes origines marocaines et jette un trouble dans l’assignation territoriale et identitaire à travers les portraits de jeunes femmes d’origine maghrébine vivant en France et au Maroc. En jouant avec l’ambiguïté des lieux, le dépouillement des intérieurs, la pudeur de ce qu’elles montrent d’elles, j’ai tenté d’éviter les risques d’une vision orientaliste.

Et en taisant les noms et les lieux, j’ai voulu maintenir vivant ce questionnement sur une dualité irréductible à aucun ici ou aucun ailleurs. 


Cette série a été exposée à la Galerie VU à Paris en 2022 et au DADA à Marrakech en 2023.